Portraits Femme : Anouchka
Parce que cette séance à sa propre histoire et que ce fût un moment vécu comme un espace-temps extrêmement privilégié, les propres mots de mon Amie Anouchka sauront bien mieux vous raconter ce tendre instant. Je la laisse donc parler…
« Il y a des rencontres, il y des chemins… Il y a des moments qui vous bouleversent et changent votre vie.
Il y a maintenant plusieurs années, on pourrait croire dans une autre vie, une rencontre en toute simplicité et en toute intimité avec toi Manuella.
Il m’a suffit d’un cliché, celui de ta mamie en noir et blanc pour être persuadée qu’il fallait que je croise ta route.
D’un appartement à un scénic, en passant par Pornic, un bout d’histoire à commencé à s’écrire…
Et quand tout un monde s’effondre autour de vous, quand plus rien n’a de sens ni se semble réel, il y a toujours la même main tendue.
Soutien, tendresse et bienveillance, chaque petit fil nous raccroche à la vie.
Des valises à tirer, des murs à reconstruire, des blessures à panser et pendant tout ce temps, avec patience et douceur tu m’as attendue.
Ce jour là, il y a 3 ans tu m’avais affirmé « Un jour, je te le promets, un jour tu iras mieux, tu seras heureuse de nouveau et ce jour là je ferai une séance photos de toi, la séance de la victoire, ne lâche rien ma belle… »
Bien évidemment je ne te croyais pas, tant d’épreuves devant moi à franchir.
Mais 3 ans plus tard, jour pour jour, sur cette plage avec toi… Tant d’émotion, et ce lien si particulier et intime que l’on a partagé. VICTOIRE !!
Ce sourire et ce bonheur que tu m’avais promis sont bien là… Le saut de la renaissance…
Tu m’as libérée. Plus de valises à traîner, plus de murs à reconstruire et aucune page à tourner, tu as réussi à raccrocher tous les wagons, tous ces wagons qui font de moi la femme que que suis aujourd’hui, avec son histoire, ses coups et blessures, sa fierté de s’être relevée et ce bonheur de rire à nouveau.
Ce n’était pas une autre vie, mais ma vie et tout peut désormais cohabiter en moi…
Ce jour là je t’ai confié mes deux petits chaussons de bébé, tu as été la seule…
Ce jour là, tu m’as libérée… »